PubGazetteHaiti202005

Jhon Joël Joseph, accusé dans l'assassinat du Président Jovenel Moïse, a consenti d'être extradé vers les États-Unis

John Joël Joseph, ex sénateur

L'ancien sénateur haïtien, Joseph Joel John, un suspect clé dans l'assassinat du président haïtien Jovenel Moïse, a consenti à être extradé vers les États-Unis, a rapporté le journal Jamaica Observer dans un article publié ce jeudi 24 mars et consulté en ligne par Gazette Haïti News.

La demande d'extradition, selon Jamaica Observer, a été déposée jeudi devant le tribunal de la paroisse de Kingston et St Andrew, par le directeur adjoint principal des poursuites, Jeremy Taylor.

« Votre Honneur, il s'agit de la demande d'extradition de Joseph Joel John, un citoyen d'Haïti vers les États-Unis », a déclaré Taylor pour citer le journal jamaïcain, ajoutant qu'un mandat d'arrêt provisoire a été émis contre l’ancien sénateur mardi en vertu du traité d'extradition. entre les États-Unis et la Jamaïque. 

Il a également noté qu'en vertu de ce traité, les États-Unis disposent de 60 jours pour fournir des preuves du crime présumé.

Taylor, selon Jamaica Observer, a précisé devant le tribunal que seul John Joel Joseph doit être extradé. 

Avant de signer le consentement écrit, selon Jamaica Observer, l’ex sénateur a exprimé ses inquiétudes à l'idée de laisser sa famille derrière lui. Cependant, par l'intermédiaire d'un interprète, on lui a expliqué qu'il ne serait pas immédiatement envoyé aux États-Unis. 

Le journal a rapporté que la juge principale de la paroisse, Lori-Ann Montague-Cole, a conseillé à John Joel Joseph de « se préparer » à être extradé après que le consentement écrit lui ait été remis. 

Elle a également déclaré qu'elle pouvait « apprécier qu'un homme craigne de quitter sa femme et ses enfants ».


John Joel Joseph, sa femme et ses deux enfants, ont été arrêtés dans le sud-est de St Elizabeth le 20 janvier. 

Sa famille a depuis demandé l'asile en Jamaïque par l'intermédiaire de l'Agence des passeports, de l'immigration et de la citoyenneté (PICA), la demande attendant une réponse du bureau du secrétaire permanent du ministère de la Sécurité nationale. Il a été révélé que le secrétaire permanent n'est pas dans le pays. 


La famille doit revenir au tribunal le 5 avril pour la décision concernant le statut de réfugié du bureau du secrétaire permanent. 

 

 

Par Fenel Pélissier

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