Dans une publication faite sur Twitter ce mardi 14 février 2023, l’ancienne Première Dame de la République Martine Moïse a réagit sur les arrestations des 4 suspects dans l’assassinat de l’ancien Président Jovenel Moïse. Martine Moïse estime que c’est « un bon début qui ne doit pas s’arrêter. »
Les réactions pleuvent après que les autorités américaines à Miami ont procédé à l’arrestation de 4 nouveaux suspects dans le cadre de l’enquête sur l’assassinat de l’ancien président de la République Jovenel Moise à Port-au-Prince, le 7 juillet 2021. Parmi ces suspects y figure, Antonio "Tony" Intriago, propriétaire de CTU Security, entreprise ayant engagé les mercenaires colombiens impliqués dans le crime.
Sur Twitter, l’ancienne Première Dame de la République n’a pas caché sa satisfaction après cette nouvelle. Elle dit saluer l’arrestation de ces suspects dans le cadre de ce magnicide. « C’est un bon début qui ne doit pas s’arrêter », a-t-elle estimé.
Des anciens collaborateurs de Jovenel Moïse se sont aussi décernés un satisfecit. « Mieux vaut tard que jamais. Nous l’avons amplement demandé. L’enquête USA sur l’assassinat de Jovenel Moïse devait s’intéresser à CTU, élément clé du complot. Nous nous félicitons des arrestations du 14/2/23 C’est un pas décisif devant mener aux auteurs intellectuels du magnicide », a écrit Renald Lubérice, ancien secrétaire général du conseil des ministres.
« Nous saluons les arrestations opérées ce 14/2/23 dans l'assassinat de S.E. #JovenelMoise. Un pas dans la bonne direction concernant certains acteurs clés du magnicide, mais nous considérons que les auteurs intellectuels, les donneurs d'ordre et commanditaires sont tjrs en liberté », a tweeté le rassemblement des jovenelistes.
Trois des nouveaux accusés Antonio "Tony" Intriago, propriétaire de Counter Terrorist Unit Security, basée à Doral, ou CTU, Arcángel Pretel Ortiz, opérateur de la filiale CTU Federal Academy LLC, et Walter Veintemilla, chef du Worldwide Capital Lending Group basé à Miramar sont accusés d'avoir soutenu un complot visant à kidnapper ou tuer le Président Moïse.
Le quatrième accusé, Frederick Bergmann, est accusé d'avoir conspiré pour faire passer des gilets balistiques à d'anciens soldats colombiens qui ont mené la fusillade mortelle de Moïse et grièvement blessé sa femme, Martine Moïse. Il est également accusé de ne pas avoir déposé de documents d'exportation valides lorsque 20 gilets balistiques de contrebande, qui sont à l'épreuve des balles, ont été expédiés le 10 juin 2021, de Miami à Port-au-Prince avant l'assassinat. L'envoi était marqué « gilets de radiographie médicale et fournitures scolaires ».
Le procureur général adjoint Matthew G. Olsen de la division de la sécurité nationale du ministère de la Justice lors d'une conférence de presse de l'après-midi à Miami a qualifié l’affaire d’une tragédie humaine et d'un assaut contre les principes démocratiques fondamentaux.
L'enquête conjointe menée par le FBI et les enquêteurs de la sécurité intérieure a initialement ciblé des suspects appréhendés en Jamaïque, en République dominicaine et en Haïti, dont plusieurs ont été transférés à Miami pour faire l'objet d'un procès.
Maintenant, elle se concentre sur le réseau du sud de la Floride qui a planifié une prise de contrôle violente de la présidence haïtienne dans les mois qui ont précédé l'assassinat, ont déclaré les autorités.
Par: Daniel Zéphyr
- Log in to post comments
