PubGazetteHaiti202005

SEMENFP annonce le maintien de la grève des employés du ministère de l'éducation nationale 

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En conférence de presse ce mercredi 21 avril 2021, le comité du syndicat des employés du ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle (SEMENFP) annonce la poursuite de la grève lancée pour l'obtention de la carte de débit. Le comité dénonce par ailleurs les répressions dont sont l'objet les grévistes à cause de leur mouvement de revendication.

En date du 5 avril 2021, le comité du syndicat des employés du ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle a entamé une grève pour forcer les autorités concernées d'octroyer aux employés du MENFP la carte de débit. Suite à ce mouvement revendicatif, la porte-parole Marie Antoinette Médor dénonce « des menaces de mort, de transfert, et des tractations que subissent les membres du comité du syndicat des employés du MENFP ».

« Nous revendiquons la carte de débit qui est accordée à dix-sept ministères sauf au ministère de l'éducation nationale et de la formation professionnelle », indique Marie Antoinette Médor. La porte-parole en profite pour demander au ministre Agenor Cadet faisant comprendre que la carte est un privilège, « pourquoi les fonctionnaires du MENFP ont été privés de ce privilège? ».

Face à ces menaces et au refus des autorités qui «  font fi des revendications des employés du MENFP », le syndicat annonce, à l'issue de cette conférence donnée dans son local à Nazon, le maintien de la grève. Mme Medor précise qu’ « à côté de la carte de débit qui est la revendication principale de la grève, « nous exigeons de l'ajustement du salaire, de bonnes conditions de travail, des avantages sociaux et que les salaires des employés doivent être ajustés en fonction de l'inflation dans le pays ».

Selon Marie Antoinette Médor, les dirigeants n'ont pas le droit de menacer les employés. « Si les employés revendiquent une cause juste et qu'ils n'attaquent personne, les autorités ne doivent pas les transférer, ni menacer leur vie et leur chèque mensuel. C'est de l'injustice », dénonce la porte-parole Médor qui rappelle que « la constitution en ses articles 35.3 à 35.5 permet aux fonctionnaires d'entrer en grève » en réitérant la volonté du syndicat de « maintenir la grève tant que leurs revendications ne sont pas satisfaites ».

Il y a aussi une bonne nouvelle: « des cellules d'urgence pour traiter les assurances, les certifications en vue de permettre aux étudiants et aux fils du pays d'obtenir leurs bourses d'études », annonce la porte-parole du SEMENFP.

 

 

Par: Juhakenson Blaise

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