En cette journée internationale de l'éducation, ce 24 janvier 2022, le secrétaire général de l'ONU, Antonio Guterres a tenu à tirer la sonnette d'alarme sur la situation de l'éducation dans le monde, notamment dans les pays en développement. Déplorant la pandémie de COVID-19 qui « a plongé l’éducation dans le chaos », l'ONU appelle la communauté internationale « à garantir l'éducation et d’en assurer la qualité et l’utilité ».
« L’éducation est un bien commun inestimable et un catalyseur essentiel de l’ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030. La communauté internationale ne peut se permettre de tergiverser ; elle se doit de la garantir et d’en assurer la qualité et l’utilité », a déclaré le secrétaire général de l'ONU qui a présenté un tableau sombre sur la situation de l'éducation dans le monde en cette journée.
Selon le secrétaire général Antonio Guterres, « la scolarité de 1,6 milliard d’élèves et d’étudiants a été interrompue et la situation n’est pas encore réglée ». « Aujourd'hui les fermetures d’écoles perturbent la vie de plus de 31 millions d’élèves et d’étudiants, et exacerbent une crise de l’apprentissage », souligne M. Guterres.
Dans ces conditions le numero 1 de l'ONU craint que « la proportion d’enfants qui sortent de l’école sans savoir lire pourrait passer de 53 à 70 %, dans les pays en développement ».
Toutefois, Antonio Guterres explique que les problèmes auxquels fait face l'éducation ne se limitent pas à « des questions d’accès et d’inégalité mais tiennent compte également de l'évolution du monde qui constitue en des innovations techniques, changements spectaculaires dans le monde du travail, réalité de l’urgence climatique et perte de confiance généralisée entre les populations et les institutions ».
Face à cette réalité, le secrétaire général de l’ONU rappelle que « l’éducation est un bien commun inestimable et un catalyseur essentiel de l’ensemble du Programme de développement durable à l’horizon 2030 ». « La communauté internationale ne peut se permettre de tergiverser ; elle se doit de la garantir et d’en assurer la qualité et l’utilité », a tancé le secrétaire général de l'ONU.
Disant qu'il faut renouveler l'engagement collectif en faveur de l’éducation, Antonio Guterres annonce « un sommet sur la transformation de l’éducation cette année ».
Ce sommet doit avoir pour objectifs, dit M. Guterres, « de se doter de plans détaillés pour aider les élèves et les étudiants à rattraper les retards pris dans l’apprentissage; de placer l’éducation au cœur des efforts pour transformer l’économie et la société et à avancer plus rapidement sur la voie du développement durable, mais également de faire preuve de solidarité financière avec les pays en développement ».
Par: Juhakenson Blaise
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