PubGazetteHaiti202005

Garry Bodeau: « personne…n'est habilité à prendre la parole en mon nom ni à m'engager »

..

Dans un communiqué de presse datant hier mercredi, l’ancien Président de la chambre des députés Garry Bodeau s’est insurgé contre des personnes ou institutions s’amusant à prendre la parole en son nom. Garry Bodeau qui indique que personne n'est habilitée à prendre la parole en son nom, précisant que seul son cabinet d’avocats ou son secrétaire peuvent parler en son nom.

Il a été sanctionné fin 2022 par le Canada pour ses présumés liens étroits avec les gangs armés. Depuis, il se livre dans une bataille judiciaire contre le gouvernement canadien. Il s’emmure aussi dans son silence en ce qui a trait aux sujets politiques. Voulant à tout prix gérer sa communication, l’ancien parlementaire prend ses distances avec les personnes ou institutions qui osent parler en son nom.

« Personne n'est autorisé à prendre la parole en mon NOM sous peine de poursuites judiciaires. Aucune institution de quelque nature que ce soit n'est habilitée à prendre la parole en mon nom ni à m'engager sous quelque forme que ce soit », écrit Garry Bodeau dans ce communiqué de presse.

L’ancien Président de la chambre des députés indique « qu’il n'y a que les prises de position à travers mon cabinet d'avocats et les communications provenant du Secrétariat de l'ex-Président de la Chambre portant dûment ma signature qui m'engagent ». « Pour toute autre communication me concernant, suivez mes plateformes numériques certifiées », ajoute-t-il.


Gary Bodeau a été sanctionné en novembre dernier en compagnie de l’ancien Sénateur Rony Celestin et Hervé Fourcand. Selon un communiqué d’Affaires mondiales Canada, ces sanctions sont imposées « en vertu du Règlement sur les mesures économiques spéciales visant Haïti, en réponse à la conduite inacceptable de membres de l’élite politique haïtienne qui apportent un soutien financier et opérationnel illicite à des gangs armés ».


« Ces dernières sanctions visent trois autres personnes et leur imposent une interdiction de transactions, ce qui aura pour effet de geler tout avoir qu’elles peuvent détenir au Canada. Le Canada a des raisons de croire que ces personnes utilisent leur statut d’ancien ou d’actuel titulaire d’une charge publique pour protéger et permettre les activités illégales de gangs criminels armés, notamment par le blanchiment d’argent et d’autres actes de corruption », avait précisé le communiqué.



 

 

Par: Daniel Zéphyr

Politique

Culture

Economie

Sport