Si dans la capitale haitienne la mobilisation contre le premier ministre Ariel Henry s'affaiblit totalement tel n'est pas le cas pour certaines ville de province. A Ouanaminthe par exemple plusieurs milliers de personnes ont gagné les rues hier samedi pour exiger le départ du premier ministre Ariel Henry. Portant pour la plupart des maillots du parti EDE, les manifestants ont parcouru diverses rues de la ville tout en lançant des propos hostiles à l'encontre de l'actuel locataire de la primature dont ils jugent le bilan catastrophique.
Selon eux, Ariel Henry doit libérer les espaces du pouvoir « occupés illégalement » depuis le 7 février dernier. Ils mettent en avant l'accord du 21 décembre prévoyant la fin de la période intérimaire au 7 février 2024.
Ce dimanche aux Cayes une manifestation à l'initiative de la Table de Mobilisation, une structure regroupant les mêmes partis politiques et d'autres personnalités est dèjà dans les rues.
A Port-au-Prince, la plupart des manifestations lancées par EDE et Pitit Dessalines n'ont pas pu réunir la grande foule depuis 7 février. Elles ont toutes été dispersées par la police à coup de gaz lacrymogène.
Le leader de Pitit Dessalines Jean Charles a prévu de conduire une manifestation jusque devant l'ambassade américaine pour forcer les États-Unis à lâcher Ariel Henry.
Par Gazette Haïti News
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