PubGazetteHaiti202005

Les compagnies aériennes américaines interdites de voler vers Haïti pendant au moins 30 jours

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Toutes les compagnies aériennes américaines et autres opérateurs commerciaux ont reçu l’interdiction de voler en Haïti pendant au moins 30 jours, a annoncé ce mardi 12 novembre l’Administration fédérale de l’aviation (FAA).

Cette décision fait suite à des tirs subis lundi par des vols de Spirit Airlines et de JetBlue Airways dans l’espace aérien de Port-au-Prince. L’avion de Spirit se trouvait près de l’est de l’aéroport international Toussaint Louverture lorsqu’il a été pris pour cible, et le vol de JetBlue venait de décoller, à destination de l’aéroport international John F. Kennedy de New York. 

Aucun passager n’a été blessé, selon les compagnies aériennes, mais un porte-parole de Spirit a indiqué qu’un membre d’équipage avait subi des blessures mineures.

En réaction à cet incident, JetBlue avait annoncé l’annulation de ses vols jusqu’au 2 décembre, tandis qu’American Airlines avait suspendu ses vols jusqu’à jeudi. Spirit, qui a annulé ses vols de l’aéroport international de Fort Lauderdale-Hollywood vers Port-au-Prince et Cap-Haïtien, a indiqué que les vols restaient suspendus en attendant les résultats de l’enquête sur les tirs.

La FAA a émis une Notice to Air Mission, connue sous le nom de NOTAM, interdisant les opérations de l’aviation civile américaine dans le territoire et l’espace aérien haïtien en dessous de 10 000 pieds, après avoir initialement publié l’interdiction jusqu’à lundi.

Cette interdiction s’applique à tous les opérateurs d’aéronefs civils immatriculés aux États-Unis, sauf lorsque l’opérateur de cet aéronef est un transporteur aérien étranger. Des exceptions sont faites pour les urgences et les vols autorisés par le gouvernement américain ou une agence disposant de l’approbation de la FAA.


Il s’agit de la deuxième fois cette année que le trafic aérien en Haïti est perturbé par la violence croissante des gangs dans le pays. En février dernier, des gangs avaient lancé des attaques coordonnées pour forcer la démission du Premier ministre Ariel Henry, entraînant la fermeture des aéroports du pays pendant près de trois mois.

 

 

Avec Miami Hérald

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