Les signataires du protocole d’entente nationale restent, malgré tout, mobilisés afin de rencontrer les acteurs désireux d’adhérer à leur proposition. Lors d’une conférence de presse tenue ce mardi 14 septembre 2021, les initiateurs disent chercher un consensus suffisant afin de mettre en place le protocole d’entente nationale. Ils croient que c’est un accord politique avec un exécutif bicéphale qui saura aborder les grands problèmes du pays notamment le problème de l’insécurité. Serge Jean Louis et Marie Denise Claude, tous deux signataires du PEN, n’entendent pas lâcher prise dans leur quête de plus de signataires.
Alors que près de 200 partis et structures politiques se rangent du côté de l’ « accord politique pour une gouvernance apaisée et efficace de la période intérimaire » proposé par le premier ministre Ariel Henry, les signataires du « protocole d’entente nationale » restent attachés à leur proposition en quoi ils voient une véritable sortie de crise. « Depuis le 9 juillet, nous avions proposé à la nation une solution, capable de sortir Haïti de ce pétrin », rappelle Marie Denise Claude indiquant que jusqu’à présent, ils n’arrivent pas à mettre en place la proposition faite au peuple haïtien.
« Nous cherchons un accord inclusif où tous les Haïtiens pourront se mettre ensemble afin d’adhérer à un accord applicable à la nation », explique Marie Denise Claude disant qu’ils sont mobilisés mais toujours préoccupés par la situation du pays. « Cette situation dans laquelle nous nous trouvions, nous avons besoin d’un chef de l’exécutif et d’un premier ministre », estime Marie Denise Claude disant chercher un consensus suffisant et non l’unanimité.
« Nous restons debout et nous continuons à parler avec les autres groupes pour arriver à un accord inclusif », avance Marie Denise Claude disant que cet accord pourra aborder les grands problèmes de l’insécurité.
De son côté, Serge Jean Louis, signataire du protocole d'entente nationale, reconnaît que le pays vit un un moment particulièrement difficile et sans précédent. Ce dernier invite des personnalités de la société haïtienne valeureuse à prendre leur responsabilité. « C’est une situation pourrie », juge Mr Jean Louis.
Par: Daniel Zéphyr
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