PubGazetteHaiti202005

Attaque contre le palais de Justice : 7 véhicules emportés par les bandits, selon la FJKL qui appelle les autorités à déloger les bandits du local du TPI

Marie Yolène Gilles

Après que des bandits lourdement armés du gang 5 Segond opérant au Village de Dieu ont attaqué vendredi dernier le Palais de justice de Port-au-Prince, avant de prendre possession des locaux de ses locaux, la Fondation Je Klere (FJKL) demande aux Forces de l’ordre de rétablir l’ordre.

 

Dans un long communiqué publié ce mardi 14 juin 2022, l’organisation de défense des droits humains, FJKL a fait savoir que les bandits ont pris possession des locaux du Palais de justice de Port-au-Prince vendredi, « après la prise de possession depuis quelques semaines du bâtiment du Centre de Techniques de Planification et d’Economie Appliquée (C.T.P.E.A) situé dans le voisinage immédiat du Palais de justice ».

La FJKL rapporte que les bandits occupent tout l’espace du Palais de justice depuis vendredi.

Des dégâts ont été enregistrés lors de l'assaut des malfrats. Un provisoire est présenté par la FJKL : 

- un blessé par balle; 

- Sept (7) véhicules emportés par les bandits dont deux (2) appartenant au Parquet de Port-au-Prince, deux à la PNH et les autres appartenant à des Magistrats ; 

- Les ordinateurs, bureaux, chaises, climatiseurs, installés au bureau des Juges et Parquetiers ont tous été emportés. À noter que selon la note, les meubles de cedit Palais ont été mis en vente au Champ de Mars lundi 14 juin 2022. 

Constatant ces faits, la FJKL invite la Police à « tout entreprendre pour déloger les bandits du local du Palais de Justice, protéger les archives du tribunal, récupérer les biens de l'État et des Magistrats en possession des bandits et à rétablir les Magistrats assis et debout dans leurs bureaux ».

Selon cet organisme des droits humains, il est intolérable que ce bâtiment soit en possession des malfrats armés et demande donc à ce qu'ils soient chassés. 

La FJKL « réclame aux autorités de l'État les mesures appropriées pour respecter et faire respecter les droits à la vie, à la sécurité, à la tranquillité publique, à la paix publique, au déplacement, en un mot, pour la restauration de l'État de Droit ».

 

Par, Kervens Adam PAUL et Paul Vanessa Lindor

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