PubGazetteHaiti202005

Les élections, la seule solution à la crise du pays, selon Eric Jean Baptiste

@Eric Jean Baptiste

Le secrétaire général du Rassemblement des Démocrates Nationaux Progressistes RDNP, Eric Jean Baptiste était invité à l'émission « Le Rendez vous avec Volcy Assad » de Gazette Haïti ce jeudi pour commenter l'actualité politique du pays, pris en otage par une crise sans précédent. Selon le leader du RDNP, seules les élections sont susceptibles de sortir Haïti de la crise. 

 

Reconnaissant dans ses propos que les conditions sécuritaires ne sont toutefois pas réunies, le responsable du RDNP soutient cependant que la seule formule pour sauver le pays reste les élections.

 

« Le pouvoir doit rétablir la sécurité. Il faut faire pression sur le gouvernement pour qu’il adopte une feuille de route, établisse un calendrier pour enfin arriver aux élections. la population ne peut plus attendre », déclare Eric Jean Baptiste dénonçant en passant des acteurs politiques qui refusent la médiation pour « leurs intérêts individuels et pour pouvoir bénéficier des postes au sein de l’Etat ».

 

Pour justifier sa position sur la nécessité d’organiser les élections, le leader du RDNP explique que l'ensemble des réformes qui doivent être opérées dans l'administration publique doit passer par un pouvoir légitime issu des élections. Il évoque par exemple, la réforme au niveau des douanes qui sont sous le contrôle, dit-il, d'un petit groupe. 

 

L’ancien candidat malheureux à la présidence préconise le dialogue pour trouver un large consensus afin de sauver le pays, pour empêcher, dit-il, à Ariel Henry et à tous ceux qui le soutiennent dans le pays et dans l'international d'atteindre leur but, à savoir faire de lui, le seul chef, « éternel » et « un monstre après le départ des 10 sénateurs ».

 

 

 

D'un autre côté, lors de sa participation à l'émission sur Gazette Haïti, le secrétaire général est revenu sur les raisons du RDNP de n'avoir signé aucun accord notamment ceux du 11 septembre et de Montana.

 

En ce qui concerne l'accord du 11 septembre, il affirme qu' « il n'y a pas de feuille de route, pas de mandat, pas de mission, il n'y a rien qui oriente le pouvoir du premier ministre Ariel Henry ». « Il n'y a aucune date fixée pour les élections ni pour la passation du pouvoir dans l'accord du 11 septembre », relève l'entrepreneur qui s'en prend au passage au PHTK qui est responsable, selon lui, de la crise économique du pays, des gangs, des assassinats, des kidnappings.

 

Pour l'accord Montana, il indique qu’il n’acceptait pas « le programme de 25 ans de Fritz Jean, non conforme avec un pouvoir de transition, la formule consistant à organiser les élections pour mettre un président à la tête du pays, et également la durée prévue pour la transition ».

 

Suite à ces désaccords, le RDNP n’a signé aucun accord. « Je signerai, bien entendu, des accords avec certains acteurs politiques quand il y aura au pays le procès de la vérité où la justice dira son mot », a déclaré Eric Jean Baptiste. 

 

 

Par: Juhakenson Blaise

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