PubGazetteHaiti202005

Humanitarian Parole: environ 2000 Haïtiens déjà  autorisés à venir aux Etats-Unis

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La Chaîne de Télévision CNN a révélé, hier, vendredi que plus de 7 500 migrants ont été autorisés à venir aux États-Unis dans le cadre du programme  " Humanitarian Parole "  mis en place par l'administration Biden au début du mois. Parmi ces 7500 migrants, figurent  environ 2000 citoyens haïtiens.


7500 migrants ont été déjà approuvés à venir  aux Etats-Unis, suite au programme " Humanitarian Parole " , mis en place par l'administration Biden, a révélé la Chaîne de Télévision CNN. Selon les données obtenues par CNN, parmi ce nombre, on compte environ 2000 Haïtiens, 800 Nicaraguayens, plus de 4 700 Cubains. Les candidatures sont en attente dans toutes les nationalités, et il semble que la plupart des gens postulent depuis leur pays d'origine.

 

 Le président Joe Biden a annoncé ce mois-ci le programme pour les trois nationalités de la Maison Blanche, le décrivant comme un moyen pour les migrants qui fuient les mauvaises conditions chez eux de migrer vers les États-Unis d'où ils se trouvent au lieu de prendre le dangereux voyage vers le nord.  Cependant, ceux qui ne postulent pas au programme peuvent être renvoyés au Mexique s'ils tentent de traverser la frontière américano-mexicaine, ce qui marque une rupture avec le protocole précédent.

 L'annonce a reçu des critiques mitigées de la part des alliés démocrates et des défenseurs des immigrés qui ont salué une voie pour les migrants pour venir aux États-Unis, mais ont critiqué l'expansion du titre 42 – une restriction de l'ère Covid qui permet aux autorités de refouler les migrants – pour inclure des nationalités supplémentaires.

 

Jusqu'à présent, les données indiquent que les migrants utilisent le programme pour migrer vers les États-Unis au lieu de traverser illégalement la frontière américano-mexicaine, mais le nombre de personnes utilisant le programme reste faible compte tenu des centaines de milliers de migrants qui traversent l'hémisphère occidental.

 Depuis le 5 janvier, date à laquelle le programme a été annoncé, plus de 1 700 personnes sont arrivées aux États-Unis dans le cadre de ce processus en provenance de Cuba, du Nicaragua et d'Haïti, selon un responsable de la sécurité intérieure.

 
Jusqu'à 30 000 migrants d'Haïti, du Venezuela, du Nicaragua et de Cuba sont autorisés à entrer aux États-Unis par mois grâce au programme.  Pour être éligible, les migrants doivent avoir un parrain aux États-Unis et subir un dépistage et un contrôle.

 Les rencontres avec des migrants des quatre nationalités ont diminué de 97% en janvier par rapport à décembre, ont déclaré des responsables aux journalistes cette semaine, citant des chiffres préliminaires.

 Le nombre de frontières fluctue souvent en fonction des circonstances dans l'hémisphère occidental, il est donc difficile de savoir combien de temps la tendance se maintiendra.  Mais les responsables ont cité de nouvelles mesures, comme l'ouverture d'une voie permettant aux migrants de demander à venir aux États-Unis, et la coordination avec le Mexique comme contribuant à la baisse des rencontres.

Cette semaine, le procureur général du Texas, Ken Paxton, ainsi que 19 autres États, ont fait valoir dans un procès que l'administration n'avait pas suivi le processus d'élaboration des règles d'avis et de commentaires avant d'instituer la règle.  En conséquence, les États demandent au tribunal de bloquer le programme.


Soulignons que depuis le 9 janvier 2023, date de l’entrée en vigueur de ce programme, des Haïtiens se bousculent aux différents bureaux d'État concernés en vue d'obtenir leur passeport. Selon une source contactée par le quotidien le Nouvelliste la semaine dernière, la Direction d'Immigration et l'Emmigration reçoit en général en moyenne une demande de 4200 passeports par jour depuis cette date.


Suite à de nombreuses demandes, la Direction de l'Immigration et de l'Émigration a mis en place trois (3) autres nouveaux Centres et a suspendu des demandes de passeports dans son bureau central sis à Lalue et son centre à Pétion-Ville à la rue Pinchinat.

 


Daniella Saint-Louis avec CNN

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