Intervenant ce lundi 26 septembre 2022 à l’émission Panel Magik, le Président élu de l’accord de Montana Fritz Jean avoue être courtisé par le Bureau Intégré des Nations Unies en Haïti (BINUH), Ariel Henry et volontariat pour le développement d’Haïti (VDH). Dans la mêlée, l’ancien gouverneur de la BRH dit être entrain de consulter les différents documents de sortie de crise posés sur son bureau pour mieux s’enquérir. Il se dit attaché aux idéaux du Montana.
Finalement, les suspicions du Bureau de suivi de l’accord de Montana étaient avérées. Hier dimanche, dans une note de presse, l’accord de Montana a dénoncé les « manœuvres » du BINUH et d’un dirigeant du volontariat pour le développement d’Haïti (VDH) pour mettre en place un document intitulé « Consensus National pour une gouvernance participative et des élections inclusives » qui renforcera le pouvoir de Ariel Henry.
Selon le Montana, ce document prévoit la création d’un haut conseil de transition devant renforcer le pouvoir de Ariel Henry « au détriment des revendications de la population. »
Prenant ses distances avec ce document intitulé « Consensus National pour une gouvernance participative et des élections inclusives » qui prévoit ce haut conseil de transition, Montana enjoint à ses signataires d’en faire de même évoquant l’annexe 1 de l’accord du 30 août.
Toutefois, le bureau a fait savoir qu’il ne comptait pas retenir quelqu’un qui compte donner quorum à une telle démarche.
Sur Twitter, l’ancien envoyé spécial des USA en Haïti Daniel Foote a révélé des manœuvres qui sont entrain d’être concoctées entre les USA, l’ONU, Ariel Henry et le Président élu de l’accord de Montana Fritz Jean. Selon lui, l’international a déjà planifié une rencontre cette semaine entre ces acteurs à la résidence officielle du Premier Ministre à Musseau en vue d’une sortie de crise.
Intervenant ce lundi 26 septembre 2022, le Président élu de l’accord de Montana Fritz Alphonse Jean avoue être courtisé par le BINUH, VDH pour une sortie de crise. « Je suis quand même le Président élu de l’accord de Montana, c’est normal qu’ils m’approchent pour demander mon opinion », répond l’ancien gouverneur de la banque centrale qui se dit, toutefois, attaché aux valeurs véhiculées par l’accord de Montana.
« Je ne peux pas conclure de négociations sans l’accord de Montana », précise-t-il, soulignant qu’il a une redevance envers les signataires de l’accord de Montana.
Jugeant que la situation va de mal en pis, le président élu de l'accord de Montana, Fritz Alphonse Jean invite les différents secteurs de la vie nationale à négocier pour trouver un consensus national afin de sortir le pays de la crise.
Par: Daniel Zéphyr
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