PubGazetteHaiti202005

Jean Charles Moïse au peuple haïtien: «Soit vous forcez le départ de Ariel Henry, soit vous mourrez de faim»

Jean Charles Moïse, leader PDD

A travers un point de presse donné hier dimanche 25 septembre au Cap-Haitien à Vertières, le leader de la structure politique Pitit Desalin Jean Charles Moise a appelé à l’intensification des mouvements de mobilisation à travers le pays contre la décision du gouvernement d’augmenter les prix des produits pétroliers. L’ancien parlementaire qui prévient que le pire va arriver si Ariel Henry reste au pouvoir appelle la population à forcer le départ de Ariel Henry au risque de mourir de faim.

 

Jean Charles Moise revient avec ses déclarations chocs. Hier dimanche, sur la place de Vertières, le leader de la structure politique Pitit Desalin Moise Jean Charles a appelé à l’intensification des mouvements de mobilisation à travers le pays afin de dire non contre l’augmentation des prix des produits pétroliers mais aussi demander la démission du Premier Ministre Ariel Henry.

 

Selon l’ancien maire de Milot, cette décision du gouvernement fera grimper le prix du transport en commun, réduira le pouvoir d’achat de la population, augmentera l’inflation tout en poussant le gouvernement à recourir à des financements de déficit budgétaire auprès de la banque de la République d’Haïti.

 

L’image du futur que présente l’ancien parlementaire est glaçante. Selon lui, seul le peuple haïtien a le dernier mot dans toute l’histoire. Il prévient la population haïtienne que si elle ne prend pas les rues pour manifester, elle risque de mourir de faim, de l’insécurité et de la situation explosive qui sévit dans le pays depuis un certain temps. « Soit vous forcez le départ de Ariel Henry, soit vous mourrez de faim », lance Jean Charles Moïse qui dit voir le pire arriver.

 

 « On ne peut pas faire jeux  d’enfants », dit-il, croyant mordicus que le peuple haïtien doit se réveiller pour intensifier les mouvements de mobilisation à travers le pays.

Le week-end écoulé, la chambre de commerce et d’industrie de l’Ouest a exprimé son soutien au gouvernement de Ariel Henry après sa décision d’augmenter les prix des produits pétroliers. En réaction dimanche, Jean Charles Moïse a fustigé cette position qui, selon lui, montre comment le secteur économique veut asphyxier la population. « Quand je lis cette note, je découvre qu’ils ne sont pas du côté de la population », analyse Jean Charles Moïse qui prévient que le dollar vaudra tôt ou tard 200 gourdes si rien n’est fait. 

 

« On ne peut pas faire une mobilisation en demi-teinte. Soit on se mobilise, soit on ne le fait pas », martèle Moise Jean Charles qui indique que si Ariel Henry reste au pouvoir, « la population risque de ne plus jamais revoir la sécurité. »

 

Ce lundi à Port-au-Prince et ses environs, la population a foulé le macadam en vue de dire non à l’augmentation des prix des produits pétroliers et exiger la démission de Ariel Henry. Un mot d’ordre de grève lancé ce week-end par les syndicats du transport a été totalement, selon le constat de la rédaction. 

 

 

 

Par : Daniel Zéphyr

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