PubGazetteHaiti202005

BNC:les Conseillers-Présidents épinglés seront invités à démissionner en cas d’un rapport défavorable, selon Leslie Voltaire

Conseil Président Leslie Voltaire

Lors de son intervention à l’émission « Le Rendez-vous » sur Gazette Haïti animée par Volcy Assad, jeudi 19 septembre 2024, le conseiller présidentiel Leslie Voltaire a affirmé que le Conseil Présidentiel de Transition inviterait les conseillers présidentiels mis en cause dans l’affaire BNC à démissionner si l’ULCC (Unité de Lutte Contre la Corruption) publie un rapport défavorable à leur égard.

Cette déclaration marque la première prise de parole publique de Leslie Voltaire depuis son retour en Haïti, après deux mois passés en République dominicaine où il recevait des soins médicaux. Au cours de l’émission, il a abordé pour la première fois les accusations de corruption pesant sur les trois conseillers présidentiels : Smith Augustin, Emmanuel Vertilaire et Louis Gérald Gilles.

Voltaire a reconnu l’impact considérable de cette affaire sur le fonctionnement et l’image du Conseil Présidentiel de Transition. Toutefois, il a précisé que, suite au refus du président du Conseil d’Administration de la Banque Nationale de Crédit de répondre à deux convocations de l’ULCC, l’institution est désormais à la recherche de preuves pour confirmer ou infirmer les allégations portées contre les conseillers concernés.

Les trois conseillers mis en cause ont, selon Leslie Voltaire, affirmé qu’ils démissionneraient si l’ULCC émettait un rapport défavorable à leur encontre.

Bien que Voltaire reconnaisse que l’ULCC n’est pas une juridiction en soi, il estime que les conclusions de son rapport seront d’une grande importance et auront un poids considérable. Si l’ULCC venait à révéler des preuves accablantes, Leslie Voltaire a précisé que le Conseil Présidentiel demanderait à ces conseillers de tenir parole et de se retirer.

Par ailleurs, si les conseillers sont blanchis par ce rapport, Raoul Pierre Louis, l’accusateur, pourrait faire l’objet d’une poursuite en diffamation, et les conseillers conserveraient alors leurs fonctions. « Nous attendons que justice soit faite », a déclaré l’architecte Voltaire, tout en soulignant que, pour l’heure, lui et les autres membres du Conseil sont à l’aise de travailler avec ces trois conseillers épinglés.

 


Par: Gazette Haïti News

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