PubGazetteHaiti202005

Michel Joseph Martelly, interdit de jouer dans un estival de musique à Little Miami

Joseph Michel Martelly, ex présodent

Pour apaiser  la colère des membres de la communauté haïtienne de Miami,  la Police de Miami interdit la participation du chanteur de Sweet Micky au festival de musique qui se tient ce samedi 21 mai à Little Haiti.

Selon un article du journal américain Miami Herald publié ce vendredi 20 mai 2022, le groupe Sweet Micky de l'ancien président haïtien Michel Martelly n'est pas autorisé à performer lors du festival de musique organisé à Little Haiti.

Les autorités policières de Miam évoquent des  raisons de sécurité pour interdire au chanteur de participer au festival. En 2018, à Miami, un spectacle pareil avait attiré des manifestants, rapporte le journal Floridien.

« Un porte-parole du département de police de Miami a déclaré vendredi matin qu'un permis pour le "Best of Haiti Music Fest" n'a pas encore été délivré pour d'autres raisons non précisées, mais que tout permis accordé serait révoqué si Martelly reste dans la programmation. « Si M. Martelly doit se produire, sur la base d'une évaluation des risques et dans l'intérêt de la sécurité publique, le chef [Manny] Morales révoquera le permis de l'événement », a rapporté Miami Herald. 

Selon Tony Jeanthenor,  président du groupe haïtien de défense des droits Veye Yo et co-auteur d'une lettre du 13 mai adressée au maire de Miami, Francis Suarez, s'opposant à la présence de Martelly à Miami, les militants prévoient de manifester samedi même si Martelly n'est pas là, pour faire pression sur le maire pour qu'il exclu Martelly définitivement de la ville. « Nous n'allons pas nous arrêter tant que la ville ne l'aura pas déclaré persona non grata », a-t-il déclaré. 

Depuis son passage à la magistrature suprême de l'État haïtien, le groupe Sweet Micky de Michel Joseph Martelly se trouve dans la tourmente notamment dans la diaspora haïtienne. Il est accusé d'avoir dilapidé les fonds Petrocaribe et l’argent du Fond de l’Education ( FNE).




Par Billy Doré

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