PubGazetteHaiti202005

Guy Philippe accuse le chef de sécurité de Ariel Henry Patrick Dormevil dans l'assassinat des agents de la BSAP

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Dans une interviee accordée à la VOA, Guy Philippe accuse le gouvernement d’être l’instigateur de l'assassinat des 5 agents de la BSAP.  Le plan d'assassinat des agents de la BSAP aurait été concocté par des policiers et proches du premier ministre Ariel Henry, selon les déclarations de l’ex commissaire de police. 


L'ancien chef rebelle cite nommément l'ancien commissaire de Police Patrick Dormevil, actuellement chef de la sécurité du premier  ministre dans le crime. Il a aussi cité Vladimir Paraison, coordonnateur de la sécurité du Palais National, Frantz Mathurin directeur central de la police administrative et Frantz ainsi connu, « ancien chef de sécurité de l'ex premier ministre Laurent Lamothe. »

Guy Philippe réaffirme que c'est lui qui était visé par la primature. On voulait l'assassiner puisque, dit-il, les agents de BSAP étaient dans son cortège et servaient d'éclaireur alors qu'il s'appêtait à rejoindre une manifestation à Canapé-Vert ce 7 février 2024.

Selon ses explications, ces agents, qui étaient d'ailleurs au nombre de 13, ne représentaient aucun danger pour la police.  « Ils ont assassiné des innocents », déclare-t-il.

Selon lui, en assassinant ces agents, le gouvernement veut tout simplement envoyer un message à la population qui manifeste dans les rues.

Celui qui vient de purger sa peine aux USA pour blanchiment des avoirs provenant de la drogue précise pour la Voix de l'Amérique que la révolution qu'il prône aujourd'hui se veut « pacifique mais il semble que le pouvoir, par sa manière d'agir, le souhaite plutôt violente ».

Les 5 agents de la BSAP auraient été enterrés dans une fosse commune dans un cimetière à Pétion Ville aux ordres du commissaire du gouvernement de Port-au-Prince Elder Guillaume comme des indigents. 
Le gouvernement avait révoqué Jeantel Joseph, véritable chef de la BSAP. Selon un communiqué du ministère de l'environnement, les agents de la BSAP ne devaient plus circuler avec des armes et devaient se rapporter à l'institution. S'en est suivi un ordre du parquet exigeant leur arrestation au cas où ils auraient été croisés dans les rues portant des armes. 

 

 

 

Par Gazette Haïti News

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