La région métropolitaine de Port-au-Prince est tombée dans un black-out total, selon les confirmations de l’Electricité d’Haïti dans un communiqué de presse mardi 3 septembre. L’institution explique que la situation survient après l’arrêt forcé de la centrale de Péligre par des « autorités ».
C’est le noir à Port-au-Prince. Depuis lundi 2 septembre, la production électrique de l’EDH est réduite à ZÉRO. Cette malencontreuse situation, selon l’EDH, est due « à des actes d'invasion qui frisent le vandalisme perpétrés par des soi-disant autorités sous le fallacieux prétexte que la zone métropolitaine de P-au-P ne peut pas être alimentée si les Haut et Bas Plateaux ne le sont pas ».
« De telles actions loin de satisfaire les besoins en électricité de la population ne font que rendre plus compliquées les difficultés de l'EDH car le matériel d'exploitation des Centrales électriques coûte cher et est difficile à réparer, maintenir voire remplacer », explique EDH.
L’institution précise que le Plateau Central est privé d'Electricité « parce que deux (2) transformateurs sont tombés irréversiblement en panne à cause de surcharge et surtout de l'impossibilité d'apporter l'assistance technique nécessaire à temps puisque l’Ouest est pratiquement coupé du reste du pays ».
Le communiqué explique que l'Administration Centrale avait proposé une solution de rechange en attendant l'adoption de mesures définitives et durables mais ça n’a pas pu empêcher « le boycottage de la Centrale hydroélectrique de Péligre ».
Par conséquent, l'EDH lance un appel pressant aux autorités concernées de non seulement diligenter une enquête devant identifier, juger et punir les auteurs de tels actes qui pénalisent la population en général mais aussi de prendre les dispositions nécessaires à sécuriser la Centrale Hydroélectrique de Péligre, un patrimoine national, une structure aussi importante que stratégique pour l'État haïtien.
Dans ce communiqué, l’EDH n’a pas précisé de temps où la production va reprendre, synonyme de fin du black-out à Port-au-Prince.
Par: Gazette Haïti News
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