PubGazetteHaiti202005

Haiti et le Kenya signent « un mémorandum d’entente en matière de police et de sécurité »

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Le Kenya et Haïti ont signé ce vendredi 1er mars « un mémorandum d’entente en matière de police et de sécurité ». Une étape importante dans le cadre du déploiement de de la Mission Multinationale de Soutien à la Sécurité visant à lutter contre la violence des gangs en Haïti. 

 

 

Ce document était attendu depuis le 26 janvier dernier, date à laquelle la Cour Constitutionnelle du Kenya s’est prononcée sur la légalité d’envoyer des policiers en Haïti au sein de la Mission Multinationale d’Appui à la Sécurité (MMAS), en exigeant, pour être conforme à la loi kényane, une entente bilatérale entre les deux pays, écrit le gouvernement haïtien dans un communiqué publié ce vendredi. 

 

Le Premier ministre Ariel Henry est arrivé  au Kenya jeudi, à la suite d'une invitation du président William Ruto afin de finaliser l'accord entre les deux États pour envoyer des troupes kenyanes dans le pays, en proie à la violence des gangs. 

Selon le communiqué, ce Mémorandum d’entente couvre plusieurs champs de collaboration, parmi lesquels la lutte contre les crimes organisés, les enquêtes criminelles générales, la lutte contre le terrorisme et l’extrémisme radical, la gestion de la sureté frontalière, la protection des infrastructures stratégiques, la gestion des désastres, la lutte contre le kidnapping.

Le gouvernement rappelle que « L’aide en matière de sécurité en faveur de la République d’Haïti a été autorisée par la résolution 2699, votée le 2 octobre 2023, par le Conseil de Sécurité des Nations Unies. »

Si l’aspect administratif est entrain d’être résolu, l’aspect du financement avance aussi. Le Canada et d’autres pays ont promis de soutenir la mission multinationale devant être déployée en Haïti. Les États-Unis travaillent pour convaincre le congrès.

Cette signature arrive après une journée sanglante à Port-au-Prince où des blessés par balles ont été recensés et des déplacés internes enregistrés. De plus, les bandits ont incendié le sous commissariat de Portail-Legonae avant de défiler dans les rues de la capitale.


À l’aéroport Toussaint Louverture, un vent de  panique a soufflé. 3 avions et des installations ont été touchés par des projectiles. Voyageurs et employés ont eu la peur aux ventres. Cette situation a poussé les compagnies aériennes à suspendre leurs vols jusqu’à nouvel ordre. Des élèves ont connu aussi une journée de terreur. Ceux de Saint Martial ont dû coucher à même le sol pour échapper aux balles perdues.

 

 

 

Par: Daniel Zéphyr

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