Alors que son ancien patron politique pense le mettre K.O, le Conseiller-Smith Augustin ne semble pas vouloir céder. Dans une publication sur son compte X le lundi 16 septembre, l'ancien ambassadeur d'Haïti en République Dominicaine parle de projets à longt terme au sein du CEP tandis que son parti le lâche, suite au sandale de corruption qui éclabousse le CPT. Le nom de son remplaçant Claude Edouard a même été envoyé à la Caricom en dépit du support dont il bénéficie de la part de RED et Compromis Historique, deux des 3 structures l'anyant porté au pouvoir. Dans son message, il promet que ses collègues et lui respecteront le délai fixé pour l'organisation des éléctions.
« La plus grande priorité des pouvoirs de transition ne peut être que l’organisation des élections. Je m'engage pleinement, avec les autres CP, à tout mettre en oeuvre afin que les élections se tiennent selon les échéances convenues », écrit Smith Augustin.
Le Conseiller-Président qui doit remplacer Edgard Leblanc à la tête du CPT suivant la résolution, relative à la présidence tournante est d'autant plus confiant que la majorité des secteurs a communiqué leur représentant au CEP.
« Je me réjouis que la majorité des secteurs ait déjà confirmé leurs representants au CEP. Durant tout le week-end écoulé, nous avons travaillé avec les autres en les encourageant à faire autant. Leur détermination me permet d’être confiant. La justice et la démocratie triompheront. #Haiti #Securité #Élections », poursuit-il sur compte X.
L'ex président du Conseil d'Administration de la BNC Raoul Pierre Louis a accusé 3 membres du CPT Louis Gérald Gilles, Emmanuel Vertilaire et Smith Augustin de lui avoir demandé la rondellette somme de 100 millions de gourdes pour qu'il garde son poste. Ces allégations ont été rejetées par les 3 concernés. Depuis, l'ULCC mène une enquête pour faire le jour sur cette affaire qui ternit l’image du CPT. Après avoir refusé de se soumettre à l'enquête de l'ULCC évoquant leur statut de président, donc passible uniquement de la Haute Cour de Justice, les conseillers indéxés s'y étaient rendus volontairement pour répondre aux questions des enquêteurs de l'ULCC. Depuis, l'organisme chargé d'enquêter sur le dossier bute sur un obstacle, celui de confronter Raoul Pierre Louis qui refuse avec les 3 conseillers. Pierre Louis avait d'abord boudé une première invitation de l'ULCC évoquant des problèmes de sécurité et a aussi éxigé la démission des 3 concernés. Sommé de se présenter pour la confrontation hier mardi, il ne s'est pas présenté une nouvelle fois. Cette fois, il se dit prêt pour la convocation mais à distance n'étant pas en Haïti. Une lettre signée de son avocat Me Sonet Saint Louis a même été envoyée au Directeur de l'ULCC Hans Jacques Luidwidg Joseph. Selon une source proche de l'ULC, l'absence de confrontation pourrait bloquer l'enquête et le rapport devrait être rendu sous peu.
Par Gazette Haïti News
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