PubGazetteHaiti202005

Leslie Voltaire promet de lutter contre le « tremblement de terre de l’insécurité » et de pacifier le pays en 2025

Président Leslie Voltaire

Dans une adresse à la nation ce dimanche 12 janvier 2025, le Président du Conseil Présidentiel de Transition, Leslie Voltaire, a rendu hommage aux victimes du tremblement de terre du 12 janvier 2010. M. Voltaire a souligné que le pays est actuellement frappé par un autre séisme, celui de « l’insécurité ».

Lors d'une cérémonie à la Villa d’Accueil, le Conseil Présidentiel de Transition a honoré la mémoire des victimes du tremblement de terre du 12 janvier 2010. Ce séisme dévastateur avait ravagé la ville de Port-au-Prince et d'autres régions du pays, détruisant des hôpitaux, des églises et de nombreux bâtiments, y compris le Palais National.

Leslie Voltaire a exprimé sa gratitude envers les partenaires techniques et financiers qui ont soutenu Haïti durant cette période difficile. Quinze ans après, en 2025, il appelle à combattre un nouveau « tremblement de terre », celui de l’insécurité.

Un « séisme » social

« Ce tremblement de terre détruit aussi des maisons. Il incendie des habitations, endommage des écoles, réduit en cendres des pharmacies et des bibliothèques », a déclaré le représentant de Fanmi Lavalas au Conseil Présidentiel de Transition.

L’architecte a précisé que ce fléau a déjà fait plus de 10 000 victimes et laissé plus d’un million de traumatisés. De plus, il a conduit à la fermeture des ports et des aéroports, plongeant six millions d’Haïtiens dans l’insécurité alimentaire.

Des promesses...

Au cours de son intervention, Leslie Voltaire a promis de pacifier le pays en 2025. Selon lui, les efforts en ce sens sont déjà en cours. Il a mentionné la formation récente de policiers et de « soldats ». « Nous allons rouvrir les ports et les aéroports pour aller vers les élections », a-t-il affirmé.

Cependant, les défis restent immenses. Selon des données vérifiées par le Bureau des droits de l’homme des Nations Unies, au moins 5 601 personnes ont été tuées en Haïti l’année dernière en raison de la violence des gangs, soit une augmentation de plus de 1 000 morts par rapport à 2023.

 

Par : Daniel Zéphyr

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