PubGazetteHaiti202005

Antonio Cheramy préconise un « soulèvement populaire » pour mettre fin à l’insécurité

Antonio Chéramy, leader "Matris Liberasyon"

Intervenant à l’émission « Le Rendez-Vous avec Volcy Assad » ce lundi 28 mars 2022, l’ancien Sénateur de la République Antonio Cheramy, leader de l’organisation socio-politique « Matris Liberasyon » fait appel à un soulèvement populaire pour mettre fin à l’insécurité. 

 

 Les stratégies de la Police Nationale d’Haïti peinent à accoucher de résultats probants. La population haïtienne, laissée pour compte, ne sait plus à quel saint se vouer. Ancien parlementaire, Antonio Chéramy croit mordicus qu’il faut un « soulèvement populaire » pour mettre un terme à ce phénomène.

 

L’ancien Sénateur du département de l’Ouest qui pointe du doigt la gestion calamiteuse du Parti Haïtien Tèt Kale (PHTK) indique que ce « soulèvement populaire » doit déraciner les membres faisant partie du PHTK ou qui sont de connivence avec les membres de ce parti.  « Nous devons les chasser partout pour les empêcher de distribuer des armes dans le Ghettos », déclare Antonio Cheramy.

 

 

Pour M. Cheramy, avec le gouvernement de Ariel Henry, « c'est la continuité du pouvoir du PHTK ».  « Ce sont toujours les mêmes directeurs, les mêmes maires. Changer le leadership d’un ministère ne peut pas changer les conditions de vie de la population », fait remarquer la figure de proue de Matris Liberasyon qui précise qu’il faut se tourner vers la fin de ce système dominé par le PHTK pour prétendre enfin hisser le pays sur la voie du développement.

 

La fin de ce système, pour Antonio Cheramy, doit passer par la mise en place d’une transition. « Cette transition doit être une transition de rupture. Cela doit être une transition capable de remettre en question les institutions régaliennes », pense M. Cheramy.

 

L’insécurité qui sévit dans le pays est surtout le fruit d’un manque de moyens au niveau de la Police Nationale d’Haïti (PNH), selon Biron Odigé, coordonnateur général de Viv-Ayiti qui intervenait la semaine dernière dans l’émission « Le Rendez-Vous avec Volcy Assad ». « Aujourd’hui, la Police Nationale d’Haïti n’a plus d’argent alors que la volonté de sévir contre les bandits est là », avait révélé Biron Odigé, soulignant que l’institution policière, en manque de moyens, recourt à des prêts du secteur privé.

 

 

 

Par : Daniel Zéphyr

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