PubGazetteHaiti202005

Le 7 février ne (marquera) la fin du mandat du gouvernement, rappelle Ariel Henry, ferme sur sa position

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Le premier ministre Ariel Henry a été clair ce vendredi 21 janvier 2022 avec ceux qui souhaitent son départ le 7 février prochain. « Le 7 février ne (marquera) pas la fin du mandat du gouvernement qui a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques. Le prochain locataire du Palais national sera un président élu librement par l’ensemble du peuple haïtien », a tranché le chef du gouvernement, suite à sa participation à la rencontre virtuelle des ministres des affaires étrangères au sujet de la crise haïtienne.

Le chef du gouvernement, dans ses récentes déclarations sur Twitter, semble plus que jamais déterminé à organiser les prochaines élections en vue de permettre à un président élu de prendre les rênes de l'État. Ce qui fait qu’il n’étend pas laisser le pouvoir le 7 février prochain comme le réclament certains secteurs. « Le 7 février ne marque pas la fin du mandat du gouvernement qui a la responsabilité d’organiser des élections libres et démocratiques », a déclaré de manière ferme  Ariel Henry.

Persuadant que le prochain locataire du palais national doit être issu des prochaines élections, le premier ministre se veut être ferme sur sa position, selon lui, qu'il n y a aucun dispositif légal pour mettre un président provisoire à la tête du pays.

« Il n’existe aucune disposition légale ni constitutionnelle qui autorise quiconque à s’arroger le droit de désigner un président provisoire. J’espère que les uns et les autres finiront par comprendre que de telles initiatives ne font qu’approfondir les divisions », a tweeté le premier ministre Ariel Henry ce vendredi 21 janvier 2022 à l’issue de la rencontre virtuelle des affaires étrangères organisée par le Canada. 

Pendant ce temps, les acteurs des autres accords poursuivent leurs démarches visant la recherche d'une solution haïtienne à la crise qui ravage le pays. En effet, le CNT de l'accord Montana engage déjà le processus d'une élection en vue de choisir le président et le premier ministre qui vont diriger la période de transition. L’économiste Fritz Alphonse Jean et le coordonnateur de l’Organisation du peuple en lutte ( OPL), Edgard Leblanc Fils, parmi d’autres, ont déposé leurs pièces pour le fauteuil présidentiel, alors que plusieurs candidats dont Steven Benoit, concourent pour le poste de premier ministre. 

De leur côté, les acteurs de l'accord unitaire de Louisiane ont fait choix de l'économiste Fritz Alphonse comme président provisoire mais il s’est dit plutôt attaché à l’accord Montana. 

 

 

Par: Juhakenson Blaise

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